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ce qu’il faut retenir de la situation Économique et Financière du Sénégal pour les Années 2020 et 2021

Finance

L’économie sénégalaise a montré une résilience remarquable face aux défis posés par la pandémie de COVID-19. En 2021, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel du Sénégal a progressé de 6,5 %, après une faible croissance de 1,3 % en 2020. Cette reprise est en grande partie attribuable à une augmentation significative de l’activité dans les secteurs tertiaire (+7,7%) et secondaire (+7,1%), tandis que le secteur primaire a connu une croissance plus modeste de 0,8%​​.

Revenu National et Consommation

Le Revenu National Disponible Brut (RNDB) a également affiché une forte croissance, augmentant de 8,2 % en 2021 après une hausse de 4,5 % en 2020. Les dépenses de consommation finale ont progressé de 6,4 % en 2021 contre 3,9 % en 2020. Cette augmentation des dépenses de consommation, couplée à une hausse de l’épargne nationale à 26,1 % du PIB en 2021 contre 24,7 % en 2020, reflète une amélioration des conditions économiques des ménages​​.

Investissement et Épargne

La Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) a connu une croissance notable de 15,8 % en 2021 après une progression de 7,2 % en 2020. Cette dynamique est principalement due à une augmentation de la FBCF privée qui représente 79 % de la FBCF totale. En conséquence, le taux d’investissement a atteint 38,1 % du PIB en 2021, une augmentation de 2,7 points par rapport à l’année précédente​​.

Balance des Paiements et Solde Courant

Le compte extérieur des biens et services s’est détérioré, passant de 18,6 % du PIB en 2020 à 20,1 % en 2021. Cette dégradation est principalement due à une augmentation des importations de services malgré une baisse des importations de biens. Le déficit du compte courant s’est ainsi accru, passant de 10,9 % du PIB en 2020 à 12,1 % en 2021​​.

Les performances économiques du Sénégal en 2021 indiquent une reprise robuste post-COVID, soutenue par une augmentation des investissements et une reprise des activités dans les secteurs clés. Cependant, la dégradation du compte extérieur des biens et services et l’augmentation du déficit du compte courant soulignent la nécessité d’une vigilance continue et d’une gestion prudente des politiques économiques pour maintenir cette trajectoire de croissance.

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